Voici les différents moyens de contraception sans hormones
There are 12 non-hormonal ways to prevent pregnancy
*Traduction: Alexandra Simon
L'essentiel sur la contraception non hormonale:
Il existe de nombreux moyens de contraception sans hormones, dont le coût, l'efficacité et la durée d'action varient
La contraception hormonale est sans danger pour la plupart des personnes, mais peut ne pas être une bonne option si vous souffrez d'une maladie cardiaque, si vous avez récemment accouché ou si vous n'aimez pas la manière dont elle vous fait vous sentir
Le préservatif est la seule forme de contraception qui protège à la fois contre la grossesse et les IST (infections sexuellement transmissibles)
Les méthodes d'observation du cycle peuvent être une bonne solution pour vous si vous souhaitez éviter les hormones et en savoir plus sur le fonctionnement de votre système reproductif.
Dans le monde, environ 922 millions de femmes et de personnes avec des cycles dans la tranche d'âge 15-49 ans utilisent une forme de contraception (1). Cela inclut les moyens de contraception hormonaux et non hormonaux. Aux États-Unis, 99 % des personnes ayant un cycle ont eu recours à au moins un type de contraception et 88 % ont utilisé au moins une fois une pilule contraceptive, une injection, un patch ou un stérilet (DIU) (2).
Aux États-Unis, la plupart des personnes ayant des cycles auront recours à trois méthodes contraceptives différentes, et 30 % en utiliseront cinq ou plus (2). La contraception hormonale n'est cependant pas idéale pour tout le monde. Il arrive que certains contraceptifs soient contre-indiqués pour raisons médicales, comme une maladie cardiaque, ou d'une étape de la vie, comme les premières semaines du post-partum (3, 4). D'autres personnes peuvent avoir des raisons personnelles de vouloir éviter la contraception hormonale. Si vous êtes en train de réfléchir à vos options, il y a quelques alternatives sans hormones à connaître.
Les moyens de contraception non hormonaux et leur efficacité pour éviter une grossesse
Il existe 12 méthodes contraceptives non hormonales. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Lorsque vous choisissez une méthode de contraception, tenez compte de votre objectif principal ( éviter une grossesse ou autre chose) et de votre degré d'acceptation de la possibilité de tomber enceint·e si la méthode choisie ne fonctionne pas.
Les sections suivantes examinent en détail chaque méthode contraceptive non hormonale, ainsi que les taux de grossesse non désirée de chaque méthode. L'expression « utilisation typique » décrit l'utilisation d'une méthode comme le fait une personne moyenne. Cela signifie qu'il peut y avoir des moments où une personne n'a pas recours à cette méthode contraceptive ou bien le fait de manière incorrecte. L'expression « utilisation parfaite » désigne le fait de suivre à la lettre les instructions d'une méthode lors de chaque rapport sexuel.
1. Sexe sans pénétration
Grossesses non planifiées au court d'une année d'utilisation :
Utilisation typique : Dans un moment intime, le rapport sexuel sans pénétration peut « accidentellement » conduire à un rapport sexuel avec pénétration. Une grossesse ou des IST peuvent se déclarer si une autre forme de contraception n'est pas utilisée (5).
Utilisation parfaite : Les rapports sexuels sans pénétration protègent de la grossesse et des IST si les fluides du corps d'une personne ne touchent pas l'autre personne (5).
Le sexe sans pénétration correspond à l'absence de pénétration vaginal, oraux ou anaux (5). Cette pratique regroupe de nombreuses pratiques comme de s'embrasser ou s'enlacer, le massage, la masturbation mutuelle, la caresse des seins, le "dry humping" ou encore regarder des films pornographiques avec saon partenaire.
Pour certaines personnes, ces activités peuvent apporter autant de plaisir sexuel que la pénétration.
2. Préservatif “masculin“ externe
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : 13% (13 sur 100) en cas d'utilisation typique, 2% (2 sur 100) en cas d'utilisation parfaite (5).
Les préservatifs externes sont des méthodes barrières qui protègent contre la grossesse et la propagation des IST s'ils sont utilisés comme indiqué, à chaque fois (6). Ils sont faciles à trouver et abordables ou gratuits, ce qui en fait le moyen de contraception préféré de nombreuses personnes. Aujourd'hui, les préservatifs existent dans une grande variété de styles, de formes, de couleurs et même de goûts (5). L'ajout de lubrifiant peut contribuer à rendre les rapports sexuels avec un préservatif plus agréables. Celui-ci est particulièrement nécessaire lors des rapports anaux pour éviter que le préservatif ne se déchire (8).
Types de préservatifs externes
Latex : la plupart des préservatifs sont en latex. Seuls les lubrifiants à base d'eau ou de silicone sont recommandés (5).
Peau d'agneau : ce matériau naturel ne protège pas contre les IST en raison de la présence de minuscules trous qui pourraient permettre la transmission d'infections virales. Les préservatifs en peau d'agneau peuvent être utilisés avec des lubrifiants à base d'eau, d'huile ou de silicone (6).
Polyuréthane et synthétique : plus durables que le latex, et contrairement à ce dernier, ils peuvent être utilisés avec des lubrifiants à base d'huile (5).
3. Préservatif “féminin“ interne
Le préservatif interne (féminin) est généralement moins efficace que le préservatif externe (masculin), mais qui reste le bon choix pour certaines personnes. Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : 21% (21 sur 100) en cas d'utilisation typique, 5% (5 sur 100) en cas d'utilisation parfaite (5).
Le préservatif interne ou "féminin" est fabriqué en polyuréthane ou en nitrile et placé à l'intérieur du vagin ou de l'anus pendant le rapport sexuel (5). Il est équipé d'un anneau à chaque extrémité du préservatif pour le maintenir en place et l'empêcher d'être happé par le vagin (5). Il peut être placé jusqu'à huit heures avant un rapport sexuel (6).
4. Diaphragme et cape cervicale
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : 17% (17 sur 100) en cas d'utilisation typique, 16% (16 sur 100) en cas d'utilisation parfaite (qui inclut l'utilisation d'un spermicide) (5).
Les capes cervicales sont plus petites que les diaphragmes et s'adaptent étroitement au col de l'utérus (5). Les diaphragmes restent en place en se positionnant derrière l'os pubien (5). Les diaphragmes et les capes cervicales ne protègent pas contre les IST (5).
5. Éponge
Son efficacité dépend également de si vous avez déjà eu une grossesse d'au moins 22 semaines. Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation :
Pour les personnes n'ayant jamais été enceintes, 9 sur 100 tomberont enceintes en un an en cas d'utilisation parfaite, alors qu'en cas d'utilisation courante, 14 femmes sur 100 tomberont enceintes (5).
Pour les personnes ayant été enceintes pendant au moins 22 semaines, le taux d'échec est de 20 % avec une utilisation parfaite. En cas d'utilisation courante, ce taux est de 27 % (5).
L'éponge contraceptive est imprégnée de spermicide et placée dans le vagin avant le rapport sexuel (5). Elle doit rester en place pendant 6 heures après le rapport sexuel. L'éponge est vendue sans ordonnance, mais elle est moins efficace que le diaphragme (5). Elle peut être utilisée en même temps que les préservatifs et peut être le bon choix pour certaines personnes, notamment parce qu'elle est facilement accessible.
6. Spermicides sous forme de gel, crème ou suppositoire
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : 21% (21 sur 100) en cas d'utilisation typique, 16% (16 sur 100) en cas d'utilisation parfaite (5).
Spermicides sont méthodes barrières et souvent utilisés en association avec le préservatif, la cape cervicale et/ou le diaphragme pour les rendre plus efficaces (6). Ils sont disponibles sous forme de petites capsules solides appelées suppositoires, mousses ou crèmes (6). Appliquez le spermicide près du col de l'utérus. Pour ce faire, insérez l'applicateur, le suppositoire ou la crème dans le vagin aussi profondément que possible (6). Les spermicides ralentissent les spermatozoïdes et les empêchent de pénétrer dans le col de l'utérus (5).
7. Phexxi (EVO100)
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : 14% (14 sur 100) en cas d'utilisation typique, 7% (7 sur 100) en cas d'utilisation parfaite (9).
Phexxi n'est pas un spermicide. Il s'agit d'une méthode barrière non hormonale sous forme de gel vaginal qui peut être utilisée sans préservatif (9). Pour l'utiliser, introduisez le Phexxi dans le vagin à l'aide de l’applicateur, juste avant le rapport sexuel ou jusqu'à une heure le précédent (9, 10). Il fera baisser le pH vaginal ou le rendra plus acide (8). Cela rend difficile le déplacement des spermatozoïdes (9).
Au cours d'une étude, certaines personnes ayant utilisé Phexxi ont présenté des brûlures et des démangeaisons vaginales, des mycoses ou des infections des voies urinaires (IVU), mais la majorité n'a pas été concernée par ces effets (10). Puisque le risque d'infection urinaire peut augmenter avec Phexxi, parlez à votre professionnel·le de santé avant d'utiliser Phexxi si vous avez déjà eu plusieurs infections urinaires ou d'autres problèmes urinaires (10). Dans la phase d'essai de Phexxi, moins de 1 % des personnes ont souffert d'une infection des voies urinaires ; parmi ces 1 %, une seule personne a présenté une infection grave (10).
8. Allaitement (aménorrhée de lactation)
Grossesses non planifiées au court d'une année d'utilisation :
Il n'y a pas de chiffre exact représentant l'utilisation typique pour l'aménorrhée lactationnelle. Une étude a été menée auprès de femmes qui ont repris le travail après l'accouchement et qui n'ont pas été en mesure d'allaiter leur enfant à la demande. Elle a révélé que le taux de grossesse non désirée avait augmenté d'environ 5 % (11).
Avec une utilisation parfaite, 1 à 2 % (1 à 2 sur 100) des personnes qui utilisent la méthode de l'aménorrhée lactationnelle tomberont enceintes (5, 12).
L'aménorrhée de lactation est une solution contraceptive qui repose sur l'allaitement maternel pour empêche l'ovulation (6). On suppose que la succion exercée par le nourrisson sur le sein empêcherait la production habituelle de l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH) (13), empêchant ainsi la libération de l'hormone lutéinisante (LH) (13). L'ovulation n'a pas lieu sans la production de LH (13). Trois choses doivent être présentes pour que l'aménorrhée lactationnelle soit efficace (2, 5):
Vous n'avez pas eu de règles menstruelles depuis l'accouchement
Vous êtes à six mois ou moins en post-partum
Vous allaitez principalement au sein/à la poitrine toutes les 4 heures pendant la journée et toutes les 6 heures la nuit et utilisez au maximum 15 % de lait maternisé ou de lait pompé
9. Le retrait (coït interrompu)
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : 20% (20 sur 100) en cas d'utilisation typique, 74% (4 sur 100) en cas d'utilisation parfaite (14).
La méthode du retrait consiste à retirer le pénis du vagin avant l'éjaculation (5). Elle ne protège pas contre les IST. Les couples qui utilisent correctement le retrait à chaque fois trouveraient que cela fonctionne bien dans leur cas (15). Une utilisation parfaite peut être difficile et le risque de grossesse augmente avec une utilisation typique (15). Certaines recherches montrent que du liquide pré-éjaculatoire peut s'écouler avant l'éjaculation (16). Si cela se produit, les spermatozoïdes pourraient pénétrer dans le vagin, même en cas d'utilisation parfaite (16).
10. Stérilet en cuivre
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : moins de 1 % (<1 sur 100) cas d'utilisation parfaite (5).
Le DIU en cuivre ne contient pas d'hormones, peut être porté pendant 10 ans et peut servir de contraception d'urgence (5). Il peut non seulement s'enlever facilement, mais vous pouvez aussi tomber enceint·e juste après qu'il a été retiré (17). Le dispositif est constitué d'un mince fil de cuivre enroulé autour d'une base en plastique qui libère des ions de cuivre. Ces ions génèrent une réponse inflammatoire dans le corps, qui crée un environnement inhospitalier pour les spermatozoïdes (18). Le DIU ne provoque pas d'avortements car il n'affecte pas un ovule fécondé déjà implanté (5).
Il existe quelques risques ou effets secondaires liés au stérilet en cuivre. Un dispositif intra-utérin peut migrer hors du col de l'utérus et potentiellement traverser la paroi utérine (perforation) (17). La perforation est peu fréquente ; dans différentes études, elle est survenue dans des proportions allant de 0,4 sur 1 000 personnes à 2,2 sur 1 000 personnes (5, 18, 19). Si le DIU est posé en présence d'une IST, il y a un risque de maladie inflammatoire pelvienne (MIP) (29). Des saignements plus abondants et des douleurs menstruelles accrues peuvent survenir lors de l'utilisation du DIU en cuivre (18). Cela peut diminuer avec le temps (18). 4 à 15 % des personnes porteuses d'un DIU en cuivre se font retirer le dispositif avant la fin de la première année en raison de saignements et de douleurs menstruelles (21).
11. La stérilisation (ligature des trompes)
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation : moins de 1 % (<1 sur 100) cas d'utilisation parfaite (6).
La méthode de contraception la plus populaire aux États-Unis et dans le monde est la ligature des trompes, qui est une procédure de stérilisation pour les personnes ayant un utérus (1). Il s'agit d'une intervention chirurgicale qui consiste à couper/fermer les trompes de Fallope (5). La vasectomie est la procédure de stérilisation pour les personnes ayant un scrotum (5). Elle consiste à sectionner, couper ou sceller le canal déférent, qui participe au transport des spermatozoïdes (5).
La stérilisation est un moyen de contraception permanent. Les inversions (annulation d'une procédure) sont possibles, mais ne fonctionnent pas toujours (5). Il y a jusqu'à 7 % de risque de grossesse extra-utérine après une inversion de la ligature des trompes (5). Au lieu d'une procédure d'inversion, la fécondation in vitro est une option alternative pour essayer de concevoir un enfant après une ligature des trompes. Les vasectomies nécessitent des rendez-vous de suivi pour s'assurer qu'il n'y a plus de sperme dans l'éjaculat et une contraception de secours sera nécessaire pendant les premiers mois (5).
12. Méthodes d'observation du cycle
Grossesses non planifiées au cours d'un an d'utilisation :
Utilisation typique : varie de 12 à 23% (12 à 23 sur 100) selon la méthode (16).
Utilisation parfaite : varie de moins de 1 à 5% (<1 à 5 sur 100) selon la méthode (16).
Les méthodes d'observation du cycle, ou naturelles, suivent les changements du cycle menstruel pour prédire l'ovulation et les jours où les rapports sexuels pourraient aboutir à une grossesse (5,16). Si la personne ne souhaite pas de grossesse, elle évite les rapports sexuels ou utilise une protection pendant cette période (5, 16). Pour comprendre le fonctionnement de ces méthodes, il est important de comprendre les principes de base du cycle menstruel.
Ne vous inquiétez pas si le suivi des flux et reflux de votre corps tout au long de votre cycle vous semble intimidant. Tout le monde ne reçoit pas le même degré d'éducation sur le système reproductif et la prévention de la grossesse pendant sa scolarité (22, 23). Apprendre à utiliser ces méthodes d'observation du cycle pour éviter une grossesse vous permet de mieux comprendre ce système corporel. Si cela vous semble intéressant, ce pourrait être une bonne option.
Les méthodes naturelles vous permettent d'éviter les hormones et sont souvent gratuites ou moins chères que les autres, mais elles ne protègent pas contre les IST.
Types de méthodes d'observation du cycle
Il existe différentes MOC ayant chacune leurs spécificités. Certaines sont plus efficaces que d'autres et aucune d'entre elles ne l'est si vous ne respectez pas les instructions. Il s'agit notamment de :
Méthode des jours fixes (calendrier)
Méthode des Jours Fixes
Méthode des Deux Jours
Méthode de l'Ovulation Billings
Méthode symptothermique/Sensiplan
Applications mobiles de suivi de la fertilité
Seules quelques-unes sont conçues pour être utilisées comme contraceptif, et un nombre encore plus restreint est autorisé ou approuvé par la Food and Drug Administration américaine (FDA). La plupart des applications ne permettent pas de prédire avec précision les jours où vous pourriez tomber enceint·e, car elles ne tiennent pas compte du caractère unique des cycles de chaque personne (24).
Toutes les méthodes basées sur l'observation de la fertilité n'ont pas la même efficacité
Des méthodes comme celle du rythme ou celle des jours standard partent du principe que les règles correspondent toujours à un certain nombre de jours et que l'ovulation a lieu le même jour de chaque cycle (27). Une personne qui essaie d'éviter une grossesse a pour consigne d'éviter les rapports sexuels ou d'utiliser une autre méthode de contraception les jours entourant son ovulation (26). Ces méthodes fonctionnent mieux pour les personnes dont les cycles sont prévisibles et durent de 26 à 32 jours (27).
Toutes les personnes ayant des règles n'ont pas des cycles de 28 jours et l'ovulation peut ne pas se produire le 14e jour de chaque mois (5). Les cycles varient pour diverses raisons (5). Si une méthode ne tient pas compte du caractère unique du cycle d'une personne, la prévision de l'ovulation peut être moins précise, ce qui augmente les risques de grossesse. Faire d'une méthode une routine et l'utiliser correctement à chaque fois peut prendre du temps. Acquérir de l'expérience par la pratique ou la formation peut aider (27).
Est-ce que je peux utiliser une méthode d'observation du cycle ?
Dans le cas où l'une des situations suivantes s'applique à vous, les MOC ne vous conviennent probablement pas (27, 25):
Vous venez juste d'avoir vos premières règles
Vous êtes proche de la ménopause
Vous venez d'arrêter votre contraception hormonale
Vous avez récemment été enceinte
Un risque accru de contracter une IST
Vous n'êtes pas en mesure de suivre quotidiennement les indicateurs de fertilité
Votre partenaire ne souhaite pas participer à la méthode
Si une grossesse est dangereuse pour votre santé ou très préjudiciable pour votre vie, une forme plus fiable de contraception peut être une meilleure option.
Choisir un moyen de contraception non hormonal
Il n'existe pas de moyen de contraception parfait. L'essentiel est de se renseigner sur les différentes solutions et de trouver celle qui vous convient le mieux. Cela peut changer en fonction des changements dans votre mode de vie et de votre âge.